jeudi 1 octobre 2015

Florence, Portraits à la cour des Médicis au Musée Jacquemart-André

Ma Boîte à Expos #11




Un petit tour dans un de mes musées préférés: Jacquemart-André! L'expo du moment nous emmène en Italie, à la cour des Médicis, au coeur d'une dynastie qui a fait parler d'elle à plusieurs titres. En plus de nous présenter une série de portraits florentins du XVIème siècle, cette exposition nous en apprend un peu plus sur un pan de l'histoire palpitant! Elle soulève également la question de la fonction du portrait, du message social qu'il permet de transmettre, et celle du rôle de l'art au sein du pouvoir.


Titre: Florence, Portraits à la cour des Médicis.

Commissaire de l'exposition: Carlo Falciani, critique et historien de l'art.

Conservateur du musée Jacquemart-André: Nicolas Sainte Fare Garnot.

Lieu: Musée Jacquemart-André, 158, boulevard Haussmann à Paris (8ème).

Dates: Du 11 septembre 2015 au 25 janvier 2016.

L'expo est composée de 8 salles qui rassemblent une sélection de portraits, ainsi que d'un petit film de 9 minutes sur le maniérisme qui permet de voir les tableaux sous un autre angle.

Petit rappel: 

Les Médicis: De Cosme l'ancien (1389-1464) à Marie de Médicis (1575-1642) en passant par Jules (1475-1521) et Jean (1478-1534) qui furent élus papes, vous revivrez les luttes de pouvoir pour reconquérir Florence et la conserver.

Pourquoi ai-je aimé cette expo?

- Le Musée Jacquemart-André est agréable à revisiter et les expositions temporaires qui y sont présentées sont toujours de qualité.

- Le film sur le maniérisme que l'on peut visionner à l'étage juste avant d'entrer dans l'exposition temporaire donne de nouvelles clés de lectures. J'ai eu la sensation de regarder différemment les tableaux. Me serai-je arrêtée sur la position des mains et leur symbolique dans ces portraits sans cet éclairage?

- Les portraits florentins du XVIème siècle ne sont pas les portraits que je préfère, néanmoins force est de constater l'extrême précision apportée à chaque détail de ces tableaux, à chaque morceau d'étoffe, chaque partie du visage, des mains, à chaque regard... J'en veux pour preuve le Portrait de Marie de Médicis, Santi di Tito, 1600.


Et s'il n'en restait qu'un?

Portrait d'Alexandre de Médicis devant la ville de Florence, Giorgio Vasari, vers 1534: pour la brillance de l'armure, la position des mains, le drapé, le siège sculpté, la ville au loin et la beauté du jeune Alexandre!

Le bon plan:

Prenez un thé au Café Jacquemart-André, admirez la salle et dégustez une pâtisserie!

Maintenant réservez vos billets "coupe-file"!

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