Ma Boîte à Livres #14
Un polar historique au temps de Cicéron pour changer un peu! La Chambre des Rostres, l'Atrium, les demeures des grandes familles de l'époque... Venez donc faire un tour par ici, en l'an 80 avant Jésus-Christ... Un sacré bond en arrière!
"Un esclave est le miroir de son maître."
Steven Saylor est un auteur américain de 59 ans, mais il est aussi journaliste et historien, passionné par la Rome antique depuis l'enfance.
Publié en 1997, Du sang sur Rome est un polar historique qui se déroule au temps de la Rome antique. Il fait partie d'une série de romans policiers historiques qui s'intitule Les Mystères de Rome. Ils mettent en scène Gordien, un détective qui se décrit comme un "fouilleur de merde et agitateur de profession".
Alors l'histoire!
Un lendemain de fête Gordien reçut la visite de Tiron, le secrétaire particulier de Cicéron. Gordien invita le jeune inconnu à partager son petit déjeuner avant de lui dire lui-même pourquoi Tiron était venu le voir, tel un mentaliste, ce qui impressionna le jeune esclave. Les faits étaient simples: Cicéron devait défendre Sextus Roscius d'Ameria, accusé de parricide, dont le procès devait se dérouler huit jours plus tard, au cours des ides de mai.
L'enquête que va mener le détective pour dénicher des preuves de l'innocence de Sextus Roscius fils ne sera pas de tout repos. Il va tutoyer les milieux les plus corrompus de la Rome du temps, allant même jusqu'à se frotter à Sylla, le dictateur de l'époque.
Pourquoi ai-je aimé ce roman?
- L'intrigue de Du sang sur Rome se déroule dans la Rome antique, une période historique dont on a tous entendu parler, en français, en histoire-géo, en latin. Les textes étudiés il y a une vingtaine d'années m'avaient laissé quelques bons souvenirs et j'avais en tête une période qui mêlait violence et volupté... j'ai bien retrouvé ces deux facettes dans ce roman.
- Les lieux sont aussi fidèles à mes souvenirs. L'histoire est conforme aux faits réels car Steven Saylor est historien et spécialiste de la Rome antique.
- Le narrateur est Gordien lui-même!
Un bémol toutefois!
J'ai trouvé que le récit manquait de rythme et j'ai eu du mal à "rentrer dedans". Les rappels historiques sont parfois longs et j'ai peiné à me repérer notamment à cause des noms de l'époque. Ils portaient tous le même!! Bon, quand même pas, mais presque...
Pour commencer...
" L'esclave qui était venu me trouver, en ce matin de printemps où il faisait particulièrement chaud, était un jeune homme d'à peine vingt ans..."
Maintenant filez à la librairie! Bonne lecture!
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