jeudi 19 mars 2015

Les bas-fonds du Baroque au Petit Palais

Ma Boîte à Expos #2




Ce n'est un secret pour personne, Bacchus est un très bon copain! Grâce à lui nous pouvons nous délecter de délicieux breuvages, avec modération, pendant nos régulières agapes... C'est avec lui que commence cette très belle exposition, originale et variée, que je suis allée voir hier!

Titre: Les bas-fonds du Baroque, la Rome du vice et de la misère

Lieu: Le Petit Palais, Avenue Winston Churchill, 75008 Paris

Dates: Du 24 février au 24 mai 2015

L'expo est sur un étage, les commissaires sont Francesca Cappelletti, professeur à l’université de Ferrare, Annick Lemoine, chargée de mission pour l’histoire de l’art à l’Académie de France à Rome - Villa Médicis, maître de conférences à l'université Rennes 2, Christophe Leribault, directeur du Petit Palais. 
Dans cette exposition vous ne verrez pas le faste de la Rome du XVIIème siècle mais la misère, la violence, le vice sous toutes ses formes. C'est bien de l'envers du décor dont il est question, ici les ruines de Rome deviennent le théâtre de la mendicité. 

Pourquoi ai-je aimé cette expo?
Il y avait peu de monde au musée hier... Je sais c'est futile mais ça aide aussi à apprécier les belles choses!
Un commentaire rapide est écrit à côté de chaque oeuvre, cela permet de trouver dans le tableau des éléments que l'on ne voit pas forcément au premier coup d'oeil: les toiles sont assez sombres.
J'ai découvert tout d'abord des peintres français et étrangers que je ne connaissais pas (Nicolas Régnier, Cornelis van Poelenburgh, Pieter van Laer...), les rites initiatiques d'un groupe artistique qui s'appelle "Les Bentvueghels" (les oiseaux de la bande) constitué d'artistes principalement des Pays-Bas du nord et du sud dont le dieu inspirateur était mon ami Bacchus, mais aussi le courant des Bamboccianti (les bambocheurs) qui étaient des peintres tels que Pieter van Laer qui représentaient crûment la vie quotidienne des gens les plus modestes du temps, emprunte de violence et de mélancolie.
Là, se côtoient des sorcières, des magiciens, des voleurs, des prostituées, des joueurs, des tueurs, des entremetteuses, des lutteurs, des diseuses de bonne aventure, des travestis, des charlatans, des musiciens, des mendiants... souvent représentés dans des tavernes symbolisant les vicissitudes du monde d'en bas.
Là, la violence est banale et quotidienne.
Là, la Rome du temps est souillée par la pauvreté et les vices les plus variés.

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